✨Pourquoi vous vous sentez toujours “nulle” ou “pas à la hauteur” ? Les 3 raisons cachées (et comment en sortir)

Le paradoxe de l’auto-exigence

Vous connaissez cette sensation ?

• Vous réussissez quelque chose → « C’est normal, c’était facile. »
• Vous échouez → « Je le savais, je suis nulle. »
• Vous recevez un compliment → « Ils disent ça pour être gentils. »

Pourquoi ? Parce que votre cerveau est programmé pour minimiser vos réussites et amplifier vos échecs. C’est ce qu’on appelle le biais de négativité – un mécanisme de survie qui, aujourd’hui, vous sabote.

Exemple concret : Marie, 35 ans, mère de deux enfants, travaille à temps partiel. Elle gère la maison, les devoirs, les repas… et pourtant, chaque soir, elle s’allonge en se disant : « J’aurais dû faire mieux. » → Son cerveau ignore les 10 choses qu’elle a accomplies… et se focalise sur la seule qu’elle n’a pas faite.

Les 3 signes que vous êtes victime de ce piège

Vous utilisez des mots absolus : « Je suis toujours en retard », « Je ne réussis jamais ».

Vous comparez votre “envers” à l’“endroit” des autres (ex. : leurs succès sur Instagram vs. vos doutes).

Vous avez peur de décevoir… même quand on ne vous demande rien.

Reconnaissez-vous ces schémas ? Si oui, c’est le signe que vos blocages sont systémiques – et pas “juste dans votre tête”.

✨ Blocage n°1 : Le “syndrome du bon élève” (ou l’héritage de l’enfance)

« Si tu veux qu’on t’aime, il faut mériter. »

Ce message, vous l’avez reçu dès l’enfance :

• « Sois sage » = « Cache tes émotions. »
• « Fais des efforts » = « Tes résultats valent plus que toi. »
• « Pense aux autres » = « Tes besoins passent après. »

Conséquence à l’âge adulte : Vous confondez votre valeur avec ce que vous faites (au travail, en famille, en amour). Résultat ? Vous ne vous aimez que quand vous “réussissez”… et vous vous détestez quand vous “échouez”.

✦ Comment s’en libérer ?

Exercice : Écrivez la liste de ce que vous valez hors de vos performances (ex. : « Je suis drôle », « Je suis loyale »).

Mantra : « Je suis assez, même quand je ne fais rien. »

✨ Blocage n°2 : La “comparaison toxique” (l’ère des réseaux sociaux)

« Pourquoi elle, et pas moi ? »

Votre cerveau est câblé pour se comparer – c’est un mécanisme de survie. Mais aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, vous comparez votre vie réelle à des vies filtrées :

• Elles ont l’air heureuses, réussies, parfaites.
• Vous, vous vous sentez invisible, en retard, pas assez.

Le piège : Vous oubliez que personne ne poste ses échecs. Résultat ? Vous vous jugez sur des critères irréalistes.

✦ Comment s’en libérer ?

Désintoxication : Limitez votre temps sur les réseaux à 20 min/jour (utilisez un minuteur).

Remplacement : Suivez des comptes qui montrent la réalité (ex. : @i_weigh, @thebirdspapaya).

Rituel : Chaque matin, notez 1 chose que vous avez et qu’elles n’ont pas (ex. : « Ma liberté de pensée »).

✨ Blocage n°3 : La “peur de l’égoïsme” (le mythe du sacrifice)

« Si je pense à moi, je suis une mauvaise personne. »

Vous avez été éduquée pour donner, aider, vous oublier… au point que prendre soin de vous vous semble égoïste.

Exemples :

• Vous dites « oui » alors que vous voulez dire « non ».
• Vous reportez vos projets parce que « ce n’est pas le moment ».
• Vous culpabilisez quand vous prenez 1h pour vous.

La vérité : Vous ne pouvez pas donner ce que vous n’avez pas. Si vous êtes vidée, vous n’aidez personne – vous épuisez tout le monde, y compris vous.

✦ Comment s’en libérer ?

Règle des 24h : Avant de dire « oui », attendez 24h. Si la demande vous pèse, dites « non » sans justification.

Auto-permission : « J’ai le droit de prendre de l’espace. »

Visualisation : Imaginez une batterie. Si elle est à 10%, vous ne pouvez rien faire. Rechargez-la d’abord.

Étape 1 : Identifiez vos “déclencheurs”

Prenez un carnet et notez, pendant 3 jours :

Quand vous vous sentez « nulle » (ex. : après une réunion, en voyant une photo sur Instagram).

Quoi vous vous dites (« Je suis incapable », « Je n’y arriverai jamais »).

Où cela se manifeste dans votre corps (ex. : nœud à l’estomac, mâchoire serrée).

Objectif : Repérer les schémas répétitifs pour les désamorcer.

Étape 2 : Remplacez les croyances toxiques

Pour chaque pensée limitante, écrivez son contraire et répétez-le à voix haute :

Pensée toxique et croyance libératrice

« Je suis nulle. »

« Je suis en apprentissage, et c’est normal de ne pas tout savoir. »

« Je ne mérite pas ça. »

« J’ai le droit de recevoir, sans avoir à tout gagner. »

« Les autres sont mieux que moi. »

« Je suis unique, et c’est ma force. »

Astuce : Collez ces phrases sur votre miroir ou comme fond d’écran.

Étape 3 : Créez un “rituel d’ancrage”

Chaque matin, faites ceci pendant 5 min :

Respirez profondément (inspirez sur 4 temps, expirez sur 6).

Dites : « Aujourd’hui, je choisis de me traiter avec bienveillance. »

Visualisez une lumière dorée qui vous enveloppe (symbolise votre valeur inconditionnelle).

Pourquoi ça marche ? Parce que votre cerveau a besoin de répétition pour créer de nouveaux circuits neuronaux.

Vous venez de découvrir les 3 raisons cachées qui vous empêchent de vous sentir à la hauteur… et comment les dépasser.

Mais la théorie ne suffit pas. Passez à l’action :

Choisissez UN blocage à travailler cette semaine (ex. : la comparaison).

Appliquez UN exercice chaque jour (ex. : la liste des « choses que je vaux »).

Partagez votre expérience en commentaire : « Quel blocage vous parle le plus ? » (votre réponse pourrait aider d’autres femmes !).

✨ Bonus : Téléchargez mon guide gratuit « 7 phrases pour arrêter de se saboter » – un outil pratique pour remplacer vos pensées limitantes en 10 min par jour.

À vous :

Quel est le blocage qui vous parle le plus ? (Dites-le en commentaire !)

Quelle est la première action que vous allez mettre en place ?

Partagez cet article à une amie qui a besoin de lire ça aujourd’hui. Ensemble, brisons ce cycle !

Prenez soin de vous, vous êtes précieuse.

Catherine
✨ L’écriture comme un partage ✨