Les 3 peurs qui vous bloquent (et comment les surmonter)
La peur qu’on vous en veuille La peur du rejet ou de la désapprobation est souvent ancrée depuis l’enfance. Dès notre plus jeune âge, on nous enseigne à être "gentils", à faire plaisir, à ne pas décevoir. Sophie, 35 ans, en est un parfait exemple. Mère de deux enfants et salariée dans une entreprise exigeante, elle dit systématiquement "oui" aux demandes de ses amis, de sa famille, et de ses collègues, par peur de passer pour une "mauvaise copine" ou une "collègue peu coopérative". Résultat ? Elle annule ses propres projets, sacrifie son temps libre, et finit par ruminer pendant des jours, se sentant à la fois épuisée et frustrée.
Pourtant, cette peur cache une croyance erronée : dire "non" ne signifie pas que vous êtes une mauvaise personne. Au contraire, cela montre que vous avez conscience de vos limites et que vous les respectez. Les autres, surtout ceux qui vous apprécient vraiment, comprendront et respecteront votre décision. Et si certaines personnes réagissent mal, c’est souvent parce qu’elles sont habituées à ce que vous disiez toujours "oui". En changeant cette dynamique, vous leur apprenez à respecter vos limites.
La peur d’être égoïste Beaucoup associent le fait de dire "non" à de l’égoïsme. Pourtant, prendre soin de vous n’est pas égoïste, c’est nécessaire. Prenons l’exemple de l’avion : en cas de dépressurisation, on vous demande de mettre votre masque à oxygène avant d’aider les autres. Pourquoi ? Parce que si vous vous épuisez à essayer de sauver tout le monde sans vous protéger vous-même, vous ne serez d’aucune utilité.
Dire "non" est un acte de responsabilité, pas d’égoïsme. Cela signifie que vous reconnaissez vos besoins et que vous les placez au même niveau que ceux des autres. En réalité, lorsque vous vous respectez, vous êtes plus à même d’aider les autres de manière authentique et durable, plutôt que par obligation ou ressentiment.
La peur de rater une opportunité "Et si je dis non à cette tâche au travail et qu’on ne me repropose plus rien ?" "Et si je refuse cette invitation et qu’on m’oublie la prochaine fois ?" Ces questions trahissent une peur sous-jacente : celle de manquer une chance, une reconnaissance, ou une relation importante.
Pourtant, les vraies opportunités ne disparaissent pas parce que vous avez dit "non" une fois. Les personnes et les projets qui méritent vraiment votre attention reviendront vers vous. De plus, dire "non" à une chose, c’est dire "oui" à autre chose : votre temps, votre énergie, vos priorités. En apprenant à refuser ce qui ne vous correspond pas, vous faites de la place pour ce qui compte vraiment.
Ces peurs, bien que naturelles, ne sont pas insurmontables. En les identifiant et en les comprenant, vous pouvez commencer à les désamorcer, pas à pas.
Ajouter un commentaire